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lapin

Le lapin appartient à la famille des léporidés. L’espèce est organisée en groupes sociaux. La majorité de la reproduction s’étale généralement de fin janvier à mi-août. Les femelles mettent au monde chaque année de 10 à 25 petits en 2 à 5 portées. Le lapin affectionne les milieux ouverts diversifiés. Il a tendance à disparaître des secteurs où le milieu se ferme.
Herbivore, son alimentation est très diversifiée même si les graminées dominent généralement. Opportuniste, il est capable de consommer une grande variété de végétaux (jeunes pousses de vignes, d’arbres).
Il est présent sur l’ensemble du département des Landes avec des densités de population très hétérogènes. En ce qui concerne son statut cynégétique dans les Landes, il est classé espèce gibier au Sud de l’Adour et nuisible au Nord à l’exception de quelques communes. Ce statut est lié aux problèmes de dégâts que le lapin commettait sur la pinède.

On observe une diminution de l'espèce car le lapin n’est plus qu’au 4eme rang des espèces les plus prélevées
alors qu’il était au 1er rang il y a 30 ans. Cette baisse s’explique par la combinaison de plusieurs maladies telles que la myxomatose, le VHD et les coccidioses au cours des années 80/90 mais également du fait de l’évolution de son habitat. En effet, le département des Landes a connu, à compter des années 70, une transformation de son territoire du fait du développement de l’agriculture intensive. Les terres agricoles se sont développées et agrandies lors des remembrements : les talus, les haies, les boisements de feuillus et les landes à « soustrage » ont été remplacés par de grandes parcelles maïsicoles. Les habitats favorables à l’espèce ont peu à peu disparu. Le cloisonnement des colonies dû à la disparition des corridors accentue le développement des maladies. Selon les virulences des épizooties, les niveaux de fluctuation varient d’une année à l’autre.

La lette (arrière dune côtière) constitue un contre exemple de ce qui vient d’être cité : à compter des années 75, l’effondrement des effectifs de lapins a provoqué la fermeture du milieu. De plus, certaines colonies prospèrent localement (quartiers, propriétés) notamment au nord de l’Adour malgré la présence d’épizooties régulières. En revanche, des colonies ayant été exposées aux virus ont aujourd’hui quasiment disparu, notamment dans de nombreuses communes du sud de l’Adour.
Certaines communes faisant des reprises de lapins dans le but de recoloniser des territoires vaccinent les individus prenant le risque d’importer de nouvelles souches de virus.
Ces vaccins (SG33) permettent de protéger les lapins pendant environ six mois.
Au niveau des dégâts agricoles et sylvicoles, le lapin étant un herbivore, il n’est pas rare d’avoir des problèmes localisés dans les vignobles du Tursan et de l’Armagnac ou certaines communes forestières du nord du département, là où des îlots de populations subsistent. Les dégâts ne sont pas quantifiés mais certaines mesures de préventions ont été réalisées sur des cultures sensibles telles que des protections individuelles sur des plants forestiers ou de vigne ainsi que des filets électrifiés autour de quelques parcelles (maraîchage).